Le Premier ministre Alexander De Croo et le ministre des Finances Vincent Van Peteghem inaugurent la première station de recharge ultrarapide de SPARKI en Belgique

Deinze, le 9 mai 2023 – L’entreprise belge SPARKI ouvre aujourd’hui à Deinze sa première station de recharge ultrarapide pour voitures électriques. La volonté de l’entreprise est de doubler dans un avenir très proche le nombre de chargeurs ultrarapides dans notre pays. Rien que dans le courant de cette semaine, cinq nouveaux points de recharge vont être mis en service, et d’ici la fin de l’année, le compteur devrait atteindre la barre des 200 stations de recharge. De 15 à 20 minutes suffisent pour recharger jusqu’à quatre-vingts pour cent de la batterie d’une voiture électrique, en fonction de la capacité de recharge du véhicule. Le Premier ministre Alexander De Croo et le ministre des Finances Vincent Van Peteghem ont aujourd’hui inauguré officiellement la première station de recharge de SPARKI.

Une recharge pour 100 km en 5 minutes

Les conducteurs de véhicules électriques ne le savent que trop bien : le besoin de stations de recharge rapide est réel. SPARKI a la volonté de doubler le nombre de stations ultrarapides en un an et demi. Et la notion ‘ultrarapide’ est dans le cas présent très littérale : Les stations de recharge de SPARKI sont tellement puissantes qu’elles permettent une recharge pour 100 kilomètres en 5 minutes à peine. C’est suffisant pour couvrir environ la distance entre Bruxelles et Liège. « Les infrastructures sont un élément essentiel dans le cadre de la transition vers la mobilité durable. Les conducteurs de véhicules électriques veulent avoir la possibilité de recharger de manière rapide et efficace. Or, tout le monde n’a pas un point de recharge dans son garage ou parking. Il est important de prévoir suffisamment de possibilités de recharge partout, et que celles-ci soient bien réparties le long des autoroutes et dans les zones résidentielles. La possibilité d’une recharge ultrarapide est en outre évidemment indispensable », estime le Premier ministre Alexander De Croo.

Le plus vaste et rapide des réseaux

L’ambition de SPARKI est limpide. L’entreprise se concentre entièrement sur la Belgique et veut tisser en moins de trois ans le réseau de stations de recharge ultrarapide le plus vaste et rapide du pays. On parle de recharge rapide à partir d’une capacité de 50 kW. Les stations de recharge de SPARKI offrent une puissance six fois supérieure : 300 kW ou plus. L’entreprise utilise pour ce faire les infrastructures de recharge les plus innovantes à ce jour sur le marché, en installant la toute dernière génération de bornes de recharge à la pointe de la technologie de Siemens. En fonction de la capacité de recharge de la voiture, une station SPARKI permet de recharger jusqu’à quatre-vingts pour cent de la batterie en 15 à 20 minutes.

À la recherche de partenaires de recharge

Tout qui doit couvrir de plus longues distances doit aussi pouvoir recharger rapidement. Voilà pourquoi SPARKI sélectionne des endroits très fréquentés pour ses stations : des axes d’accès vers les villes, des stations-services populaires, des places de parking de chaînes de magasins… SPARKI est toujours à la recherche de nouveaux partenaires de recharge locaux, car l’implantation des stations est cruciale. Le principe est simple : le propriétaire met un endroit à disposition et touche une partie du bénéfice réalisé par SPARKI. Une situation où tout le monde est gagnant : « Nous étions à la recherche d’un partenaire local en mesure d’installer des systèmes de recharge ultrarapide à un rythme élevé. Le plan ambitieux de SPARKI nous a directement plu », confirme Gilbert van Rens, membre de la direction de MAES Energy & Mobility, depuis la station-service de Deinze où les premiers points de recharge ultrarapide de SPARKI sont mis en service aujourd’hui.

Une participation du gouvernementLe gouvernement investit massivement dans l’écologisation du parc automobile. « Le gouvernement a pris toute une série de mesures et mis en place des incitants fiscaux pour rendre la mobilité électrique plus avantageuse, mais le réseau de recharge doit évidemment suivre », poursuit Alexander De Croo. Le Premier ministre se montre donc aussi satisfait de l’arrivée de SPARKI, qui se concentre exclusivement sur la Belgique. Mieux encore, le gouvernement, au travers de la Société Fédérale de Participations et d’Investissement (SFPIM), a investi dans l’entreprise. « En début de législature, nous avons fait le choix de pousser l’écologisation de notre parc automobile à un rythme soutenu. Pour ce faire, nous voulons encourager la population à opter pour un véhicule sans émissions. Si des citoyens font ce choix, nous sommes là pour apporter un soutien, avec les incitants fiscaux proposés, bien sûr, mais aussi avec les infrastructures nécessaires pour la recharge. Voilà pourquoi nous investissons, en tant que gouvernement et via la SFPIM, dans des entreprises belges comme SPARKI qui contribuent à la transition durable en mettant à disposition un vaste réseau de bornes de recharge », confirme le ministre des Finances Vincent Van Peteghem. Avec le gouvernement comme actionnaire minoritaire, SPARKI compte dès à présent sur un partenaire stable pour le développement d’un solide réseau belge de stations de recharge ultrarapide.

 

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